Organiser son infra par la convention de nommage pérenne

Introduction

Depuis que je travaille dans les solutions de gestions de parc, j’ai pu voir le temps consommé pour retrouver un objet, une tache.

Ce temps consommé, augmente largement lors des montées de versions, des migrations vers d’autres solutions de gestion de parc, de transfert de compétences, ou plus simplement dans le partage des tâches entre plusieurs équipes.

Dans un environnement informatique complexe, il est important d’établir des conventions de nommages pour que les opérateurs puissent rapidement identifier un objet, une tâche, et leur utilité.

L’utilisation d’une convention de nommage peut procurer une sécurité beaucoup plus grande dans la gestion des outils de gestion informatiques.

Une bonne convention de nommage permet de retrouver rapidement les informations sans les chercher, et d’optimiser l’organisation du travail.

Les bénéfices que doit apporter une convention de nommage sont :

  • Fournir une information supplémentaire sur l’utilisation d’un identifiant, d’un objet.
  • Aider à formaliser les attentes et promouvoir la cohérence entre les administrateurs de la solution et les équipes de support.
  • Permettre l’utilisation de maintenance automatisée ou de recherche, migrer, remplacer les outils informatiques avec des risques minimum d’erreur.
  • Améliorer la clarté dans les cas d’ambiguïtés.
  • Améliorer l’apparence esthétique et professionnelle du produit, ainsi que sa lisibilité.
  • Aider à éviter les « doublons » qui peuvent se produire quand les logiciels de différentes organisations inter-opèrent entre eux.

Elle doit aussi être évolutive pour s’adapter aux évolutions de votre infra et de votre service IT.

Principe élémentaire :

  1. Du global vers le détail

Une convention de nommage doit toujours partir du global et progresser vers le détail.
Par exemple pour déterminer le nom des machine, la racine pourrait être PC, pour les desktops PCD, et pour les portables PCP, puis finir par une séquence d’identification unique.

  1. Cibler les informations à remonter.

Il est important de choisir les informations qui seront ciblées dans la convention.
Dans notre exemple précédent, une entreprise qui gère tous ses PC Windows de façon identique ou qui n’aurait que des ordinateurs portables, n’aurait pas besoin de déterminer le nom des PC par PCD et PCP pour PC desktop et PC portable.

  1. Visuel, explicite.

Les abréviations devront être explicites, et relativement courtes pour que le cumul des abréviations reste lisible. Pour les entreprise internationale, un code PAYS pourrait être inséré et racine, pour les desktops PCD, et pour les portables PCP, puis finir par la séquence d’identification unique qui pourrait être un numéro séquentiel ou un numéro de série :
FRPCP00245, FRPCPA52EHTK.

  1. Définir des séparateurs et leur modalité d’usages.

Les séparateurs permettent de gagner en lisibilité. Mais ils ont des usages parfois réservés. Ainsi le ‘.’ ne pourrait pas être utilisé dans un nom de PC car il est utilisé comme séparateur de nom FQDN.
Dans notre exemple précédent, nous pourrions utiliser le ‘-‘ :
FR-PCP-00245 FR-PCP-A52EHTK.
Ou plus simplement :
FRPCP-00245 FRPCP-A52EHTK.

  1. Respecter les limitations imposées par les éditeurs.

Nous l’avons vu le ‘.’ ne pourrait pas être utilisé dans un nom de PC, mais le nom d’un PC Windows ne peux pas contenir plus de 15 caractères.

  1. En lien avec la culture, les usages en cours dans l’entreprise.

 

Cette stratégie de convention de nommage peut être appliquée quelque soit la solution de gestion de parc (Ivanti EPM, Tanium, Microsoft…), elle doit être conçue pour être polyvalente.

 

 

 

 

 

 

Article rédigé par Gilles

Compétences

Posté le

4 octobre 2024